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French Review

WipEout 2097 / WipEout XL Review for Sega Saturn


Test écrit par le magazine Megaforce Septembre / Octobre 1997


Le premier épisode nous avait ravis, mais qui aurait pu prévoir que le second serait encore plus époustouflant, et nous scotcherait si fortement à notre chaise ? Accrochez-vous ça part très fort !!


En comparant le premier WipEout à ce second volet, plusieurs constatations peuvent être faites. WipEout 2097 offre quatre niveaux de difficulté (dont un caché), ce qui est deux fois plus qu'auparavant. De même huit circuits sont proposés (dont deux cachés), soit un de plus que précédemment. Cinq vaisseaux sont disponibles (dont un caché), soit un vaisseau de plus encore. Un plus grand nombre de concurrents traceront la route avec vous, quinze au lieu de huit.
L'armement des vaisseaux est également plus important avec onze armes ou options contre huit. Ajoutons à cela une barre de dégâts pour les vaisseaux, donc la nécessité parfois de passer par une zone de réparation (des stands en quelque sorte). Enfin chaque course est chronométrée, ce qui vous obligera à aller très vite, et à passer sous les points de contrôle à temps. Mais s'il n'y avait qu'une seule chose à retenir ce serait celle-ci : la maniabilité a énormément progressé, donnant du plus grand plaisir au pilotage. Dès le premier épisode, le vaisseau était stoppé à la moindre touchette avec le décor, c'était super galère ! Maintenant, il s'arrêtera uniquement si vous percutez franchement un mur, par exemple, dans les autres cas, on verra simplement notre bolide faire des étincelles, et l'on entendra le frottement de la carlingue. Génial !
WipEout 2097 est également un peu plus beau, et les musiques techno qui nous accompagnent sont encore plus percutantes que dans le premier épisode. Certaines remarqueront que pourtant, les notes données à WipEout 2097 sont moins bonnes que celles du premier. A cette question une réponse simple : plus d'un an s'est écoulé entre ces deux jeux, le niveau technique a progressé, et les notes de l'époque sont maintenant à relativiser.


Jean Alesi adorerait ce jeu, tout comme Jonathan et Jean-Baptiste, les allumés de la Saturn, sauf qu'il n'est pas possible de jouer à deux, ni en connecté, ni avec un écran séparé. Voilà le principal reproche que l'on peut faire au jeu. Je le trouve aussi un poil trop facile, puisque l'on remporte facilement la médaille d'or sur les quatre premiers circuits. En clair, il manque en option un choix supplémentaire de difficulté. Quoi qu'il en soit, la suite se corse gravement, et il devient impératif de bien choisir son vaisseau en fonction du tracé. Un engin peu rapide, mais très maniable, sera très efficace sur les circuits tortueux. Ensuite, en passant sur les turbos, vous parviendrez tout de même à aller super vite. Le pilotage est extrêmement agréable. Les engins flottent dans les airs et répondent bien aux commandes, sans brutalité et sans trop d'inertie non plus. Les boutons L et R sont des aérofreins. Ils peuvent permettre également, si vous n'en utilisez qu'un seul, de prendre plus facilement les virages. Des sensations géantes, que ce soit en vue interne ou externe, et une animation ultra rapide, bien qu'il arrive de voir de faibles petits ralentissements. Graphiquement, le plaisir des yeux est comblé. Les circuits changent du tout au tout de l'un à l'autre. En voilà un en forêt, un autre dans un paysage enneigé, et l'on découvre une grande variété de courbes, des tunnels, et même des ponts à franchir d'un saut ! La traînée des réacteurs des vaisseaux est superbe également, et l'on s'éclate à jouer les auto-tamponneuses avec l'adversaire... Tout au long de la course aussi, vous entendrez une voix-off masculine d'un genre métallique qui vous préviendra des dangers. Avec en plus des musiques menées tambour battant, tout est réuni pour que l'on se sente sur une autre planète. Super !






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