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French Review

Seifuku Densetsu Pretty Fighter X Review for Sega Saturn


Test écrit par Murazame


Tout est dans le titre : c'est l'histoire de jolies filles inconnues...
Quoique, c'est peut-être les tribulations de jolies filles qui aiment le X...

Mea Cul-pa!

Le titre complet étant Seifuku Densetsu Pretty Fighter X, voilà qui évoque déjà plus une longue aventure épique plutôt qu'une mésaventure lubrique dans Tôkyô. Quelque chose comme : "la légende de l'uniforme des jolies filles" ; le X étant sans doute là pour exprimer le mystère qui se cache derrière... ou en-dessous de cet uniforme, que je suppose magique!


Ouais, même en se forçant comme un constipé, on en serait encore loin...
Car malheureusement, la seule certitude à propos du jeu réalisé par la allstar team de chez Genki, c'est qu'il n'a pas été conçu pour tous les publics, surtout pas celui qui baigne depuis qu'il est petit dans les suc-cul-entes marmites que sont Street Fighter Zero, The King of Fighters et autres Garô Densetsu.
Vous l'aurez deviné, nous ne sommes pas en présence d'un hit.
Laissez moi donc expédier ce test en autant de temps qu'il n'en faut pour torcher une partie.

Comme il est fort probable que vous ayez les yeux rivés sur les 2 derniers screenshots depuis tout à l'heure, je précise donc qu'il s'agit bel et bien d'un fighting 2D, ou tout du moins, ça y ressemble assez si on n'est pas trop regardant.
Pour commencer, le casting ici présent est digne des meilleurs fantasmes mas-cul-ins nippons : la prof à lunettes en mini-jupe, l'hôtesse de l'air en mini-jupe, la lycéenne en mini-jupe, l'infirmière en mini-jupe, la fille en mini-kimono, la mini jeune fille de 14 ans (!?!) ... etc, etc, etc (enfin pas trop de "etc" non plus hein, il n'y a que 12 demoiselles si on compte la bégouine de boss).
Ca fleure indiscutablement bon le produit purement commercial, réalisé avec une forme particulière d'imagination et un minimum de créativité.

Premier contact, premier émoi, a fortiori si vous jouez en caleçon devant votre écran : chaque midinette est introduite par... un dessin animé. De qualité somme toute convenable pour un jeu Saturn datant de 1995, le style est par contre un peu vieillot et (donne l'impression d'avoir été) fait à l'arrache.
Mais qu'importe le travail mal léché, pourvu qu'on ait les fesses (oui mais, perdu, il n'y a rien à voir de stimulant ici non plus).

Non, le vrai drame arrive seulement après l'écran de loading, très moche mais pas bien long, soit dit au passage.
Une fois ingame en effet, c'est la cata, on a l'impression de mater un mauvais film porno : les décors digitalisés (?) et cheap contrastent excessivement mal avec le sprite des filles, qui elles-même bougent mal, jouent mal, n'arrêtent pas de gémir de manière plus ou moins érotique à chaque fois qu'elles sont cul-butées, et ne répondent pas toujours comme elles le devraient aux sollicitations qu'on leur transmet via notre gros stick*.
En clair, tout ceci est peu précis, trop raide, ça manque de fluidité et c'est à cent mille lieues du feeling d'un vrai jeu de baston, autrement bien plus consistant.

De plus, ce qui est dramatique dans cette histoire d'uniforme bidon, c'est que les coups spéciaux, non seulement peu nombreux, sont visuellement aussi gracieux que l'est une moule avariée. En fait non, c'est à peine si on les distingue des simples fist et autres coups de pied au cul de base!
Quant aux musiques, même sans se toucher, on ne les entend pas. Allez comprendre...


Bref, rien ne sert d'en étaler plus* sur ces pretty fighters. Pour les plus hardcore d'entre vous qui souhaiteraient néanmoins faire perdurer le "plaisir" (oui ils existent et ils sont parmi nous!), il reste toujours la solution de s'y mettre avec un partenaire le temps d'une scéance rétro, en team battle ou en simple versus, mais nul doute que vous en ferez rapidement le tour. En revanche, n'espérez pas pouvoir mater les fins en claquant des doigts, puisqu'elles ne vous seront pas accessibles si vous baissez la diffi-cul-té en dessous du niveau normal. Mais bon, ce n'est pas comme si le CPU était un adversaire coriace non plus, si ça peut en rassurer quelques uns.
Les gens qui ont du goût se pencheront quant à eux sur des titres de seconde zone bien plus intéressants comme Asuka 120% Limited burning Fest Limited ou Sokkô Seitokai Sonic Council.


Dire qu'à l'époque, des gens honnêtes ont payé ça au prix fort, alors que c'est typiquement le genre de trucs sur lequel on se touche 5 minutes et puis basta.
Aucune de ces nénettes ne valent donc la peine d'être conne nue*... quoique l'assistante aux gros soins là, enfin l'infirmière quoi, elle me branche pas mal et euh... non, restons sous Mai et sur Chun Li si vous le voulez bien.
Son statut de comical fighting game, comme c'est inscrit au dos du boîtier, ne lui pardonne pas son côté trop light et trop soft, surtout pour un jeu prétendant exhiber des pretty fighters!


Notes pour les esprits tordus:

*notre gros stick... arcade!
*étaler plus... de critiques!
*...? quel farceur ce Madroms! [NDLR: je dirais plutôt ce Murazame, toujours à tester des jeux coquins! (_!_) ( . )( . ) (^^;) ]






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