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French Review

Steam-Heart's Review for Sega Saturn


Test écrit par Murazame


Avec un public Sega en majeure partie composé de gamers à poils durs, autrement dit les adeptes de scoring, et de gamers à poils doux, ceux accrocs aux histoires coquines et d'anatomie, l'adaptation très largement édulcorée de Steam-Heart's sur Saturn aurait dû logiquement satisfaire tout le monde et faire un carton.
Ce ne fut pas le cas, pauvre Giga (le développeur). Mais à qui la faute?


Une vieille histoire grave; graveleuse jadis.

La tragédie se passe sur Westina, une planète dotée d'une nature abondante et resplendissante, à l'image de la poitrine des jolies filles qui la régissent, victimes malheureuses d'un terrible virus qui a pris possession de leur esprit.
Heureusement, Blondia Varidy et Falandia Varidy, à savoir le héros et sa soeur, deux hors-la-loi épris d'amour de la nature et de ses forêts verdoyantes, vont tout donner (surtout le garçon) pour tenter de sauver le monde, en tirant les belles gouvernantes point final... de ce mauvais pas.

Contrairement à la version NEC donc, celle qui nous intéresse ici a été censurée de sorte que chaque écran intermédiaire, autrefois chaud et très humide (désolé, je ne retrouve pas le lien avec les images!), ne présente dorénavant plus que des scènes certes toujours fort déshabillées et aguichantes, mais surtout très ambigües. On ne sait donc pas trop ce qui se passe, quoique... on devine aisément que le rôle des Varidy est méchamment enviable, dixit Madroms (^^.
Bref, une intrigue dont tout le monde se fout comme de l'an 40 en fait, mais il fallait bien justifier la présence de ces entractes polissones et surtout, à mon avis, donner une motivation au joueur qui s'ennuie pendant les phases de shoot'em up, car oui, Steam-Heart's est plutôt moyen.

Pas de quoi s'ébahir ni trop ronchonner non plus aussi bien visuellement que techniquement parlant. Le joueur traverse des paysages quelconques aux pixels un peu trop voyants, mais la plastique des bosses ainsi que quelques transparences (chères à la Saturn on le sait...) rehaussent un peu le niveau, tout comme ce détail fort amusant des vaches qui broutent dans les prés et qui beuglent dans une gerbe de sang quand elles explosent. L'animation est fluide souvent, rapide presque toujours, faisant contraste dans tous les cas avec le rythme passablement déséquilibré du jeu, celui-ci étant ponctué de nombreuses scènes de parlottes un peu longuettes dans des stages tantôt courts, tantôt longs, émaillés de vagues d'ennemis défilant eux beaucoup trop vite. Enfin, passé l'introduction, la musique se fait discrète au profit des bruitages qui pètent assez bien dans l'ensemble.

Une fiche technique mitigée en somme, au service d'un gameplay qui ne plaîra pas à tout le monde, a fortiori les puristes, puisque notre engin volant bénéficie d'une jauge de vie. Hormis ce point contestable cela dit, rien que du très conventionnel avec au programme 2 armes principales (vulcan et laser), 4 secondaires dont une gigantesque épée spectaculaire, et divers items de réparation, etc.
Une pression sur les boutons L ou R vous permet d'exécuter une brève accélération dans la direction voulue, ce qui est en soi une excellente idée mais finalement inutile ici.


Giga... bof?

Steam-Heart's n'est clairement pas une calamité mais sa plus grosse tare tient tout simplement au fait qu'il est ludiquement peu excitant, et lubriquement à peine plus. L'action y est en effet trop brouillonne dans le premier cas, et pas suffisamment dévergondée dans le second. Du coup, le joueur enchaîne les niveaux sans réelle conviction, la seule motivation qui lui reste étant celle de mater la prochaine femelle se faire punir.
Ajoutez-y des crédits infinis et la possibilité de visionner à volonté toutes les scènes clés (!) du jeu une fois celui-ci bouclé, et vous pouvez être sûrs qu'il finira bien assez tôt au fond de votre placard malgré la présence d'un mode “2 joueurs” et d'un time attack.


J'ai le sentiment qu'avec un peu plus d'application (et de savoir-faire?), Giga avait déniché les bons ingrédients pour nous pondre quelque chose de giga culte, mais Steam-Heart's ne reste en fin de compte qu'une curiosité à découvrir qui ne comblera que les collectionneurs et laissera sur leur faim tous les autres.
Un comble compte tenu des deux (ah?) genres dont il est question!


ANIMATION :
Satakore Review Rating - 6 / 10
GAMEPLAY :
Satakore Review Rating - 6 / 10
GRAPHICS :
Satakore Review Rating - 6 / 10
SOUND :
Satakore Review Rating - 6 / 10
STORY :
Satakore Review Rating - 6 / 10






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