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French Review

Girl Doll Toy ~Tamashii wo Kudasai~ Review for Sega Saturn


Test écrit par Murazame


Girl Doll Toy. N'est pas une devinette sur le point commun (auquel pensera la majorité de la gente masculine) entre ces 3 mots mais le nom du jeu de Xuse, subtilement sous-titré ~Tamashii wo Kudasai~ (~a Soul Please~).


Le scénario prend place au XXIème siècle, on y incarne Satoru (ou bien le nom qu'on voudra bien lui donner) un étudiant lambda de seconde année en biotechnologie, amateur de maquettes en plastique et d'informatique. Un futur proche alternatif où les progrès scientifiques, suite à la récupération d'un matériau inconnu après la chute d'une météorite, ont permis la conception et la mise en application dans le quotidien de cyborgs très avancés mais loin encore de pouvoir prétendre ressembler aux humains.
Un domaine dans lequel participe d'ailleurs notre jeune étudiant, sous la tutelle du professeur émérite Maruyama.

Or donc, ce devait être le jour J, le fruit d'un long et dur labeur de toute l'équipe afin de mettre au jour le premier cyborg évolutif, mais ce fut un échec! Satoru se vit alors ordonné par un Maruyama déçu et en colère, d'aller faire incinérer le modèle défectueux sauf que, le jeune homme s'étant particulièrement impliqué sur celui-ci, brava l'interdit et décida, incité à agir ainsi par l'intrigante Azami qui passait par là, de l'emporter chez lui pour continuer le travail, le coeur plein d'espoir.
Et il réussit! Erica, le premier cyborg à visage humain... du moins officieusement. Reste maintenant à lui apprendre à se comporter comme tel.

D'abord confinée dans sa chambre (celle de Satoru bien sûr), Erica va rapidement montrer ses limites, que ce soit pour les tâches ménagères ou le langage (aah les filles!), obligeant donc Satoru à dégoter de nouvelles pièces détachées plus élaborées auprès de son pote Akiyama, qui tient un magasin fourre-tout, en échange de quelques services qui vont, ô surprise! donner lieu à des mini games (un labyrinthe en 2D, puis en 3D, une séance de pêche, etc), ô désappointement! “ennuyeux et ultra minimalistes”(parions que c'est une expression qu'on a déja usée et qu'on ressortira souvent), avant de s'autoriser à des balades en amoureux.
L'autre moitié intéractive consiste à consulter son PC (une partie totalement sous-développée), à converser avec le charmant robot, s'amuser à lui changer sa tenue telle une poupée (chemise de nuit, robe et bikini) ou vous soulagez comme vous le feriez avec une fille dévouée, disponible et inépuisable 24/24, 7/7.
Un jeu très macho en somme, qui aurait certainement fait scandale, s'il n'était pas réservé à une frange d'otaku dont personne n'entendra jamais parler.

Bien que ce ne soit pas évident de prime abord, à cause d'un choix d'action limité et d'une histoire au dénouement unique, la façon qu'aura Erica de s'exprimer, ainsi que la coiffure qu'elle abordera (important ça, les cheveux...), peuvent évoluer de 5 manières. Le déroulement étant segmenté en 3 zones invisibles (toy, doll et girl zone), correspondant chacune à une étape franchie vers un caractère plus humain, c'est bien évidemment l'approche adoptée par Satoru dans les 2 premières qui va influer sur ces 2 traits physionomiques.


Entièrement doublé, graphiquement très joli mais dégageant une ambiance assez froide, irritant sur certains points (principalement la relance d'une sauvegarde, qui parfois vous renvoie en fait une scène complète en arrière; ou bien les pensées de Satoru, comme quand on décide de mater la poitrine ou les jambes de l'infirmière par exemple, qui sont systématiquement entendues), il est surtout dommage que Girl Doll Toy ~Tamashii wo Kudasai~ ne fasse qu'effleurer un thème pourtant de société, en ne s'attardant que sur l'aspect é-romantique entre un cyborg et son créateur.
C'est peut-être en demander trop à un jeu de cet acabit, toujours est-il que ça l'empêche de prétendre être autre chose qu'un énième jeu racontant une histoire d'amour, dans un thriller rehaussé d'une pincée de fantasy (le final que laissait deviner le sous-titre).


TECHNICAL :
Satakore Review Rating - 5 / 10
(GAMEPLAY) :
Satakore Review Rating - 0 / 10
GRAPHICS :
Satakore Review Rating - 8 / 10
SOUND :
Satakore Review Rating - 7 / 10
STORY :
Satakore Review Rating - 6 / 10






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