Deka Yonku ~Tough The Truck~ / Hardcore 4X4 / TNN Motor Sports Hardcore 4X4 Review for Sega Saturn

Genre étalon aux débuts des consoles 32bits aux côtés de la baston 3D, le jeu de course avait finit par subir une overdose en 1997, un peu comme les FPS en 2012. Avec Deka Yonku -Tough the Truck- (ou Hardcore 4x4), Gremlin tenta de sortir des sentiers battus avec un jeu de course 3D certes, mais dans l'univers inédit des pick-up et autres grosses jeeps en prises pour le podium sur des routes accidentées. Idéales pour tester les suspensions.


Endless vomit

Vidons notre sac sans plus attendre: beeuuaarggll c'est une catastrophe!
Pas seulement pour les suspensions mais pour le coeur, et l'estomac surtout. Bien que les 6 engins mis à notre disposition se conduisent relativement bien, leur maniement est rendu impossible par l'aspect accidenté à l'extrême de la route, et par le fait que ces mêmes véhicules ne décollent que trop rarement les pneus du sol, épousant au contraire chaque bosse et chaque cavité qui forment à 99% la chaussée, subissant parfois de violents 180゜ au détour d'une butte.
L'absence de marche arrière pose ainsi problème pour se relancer dans la course, et la vue de devant le capot est bien entendu vomitive à souhait.


Vomit your brain

Le CPU étant dépourvu d'i.a., les voitures concurrentes vous poussent, vous rentrent dedans et vous roulent même dessus sans vergogne, tout aussi désespérées que vous à trouver leur chemin dans cet amas granuleux de boue marronâtre, verdâtre ou jaunâtre selon le stage. Les départs ont des airs de parties d'auto-tamponneuses de bâteaux-tamponneurs sur mer agitée, et comme si tout cela n'était pas suffisamment “oh! it's hardcore!” (dixit le commentateur amorphe), le ciel vous postillonne des gros pixels dégueulasses à la figure pour simuler des conditions météorologiques inclémentes.
L'habillage sonore est de même tonneau. La platitude du ronronnement des moteurs et autres chocs de féraille sont accompagnées d'un semblant de Hard Rock fadasse là ou on aurait voulu profiter d'un Brutal Death bien gras.


Quand on jette un oeil aux notes émises par la presse de l'époque, on évitera de trop se demander de quelle manière elle fut éclaboussée pour ne pas s'être aperçu de l'horrible spectacle qui se déroulait à l'écran.
Les yeux qui picotent, l'estomac retourné et le coeur haletant. Si vous ne présentez aucun de ces symptômes en jouant à Hardcore 4x4 et ses circuits complètement mal pensés, alors vous pourrez fièrement prétendre être un hardcore gamer!


ANIMATION :

GAMEPLAY :

GRAPHICS :

SOUND :

(STORY) :