Test écrit par Murazame
Metal Fighter Miku est un vieil anime de 1994 en 13 épisodes, mettant en scène Pretty Miku (de la team “Pretty”), joueuse de “neo catch” qui rêve
de détrôner l’inbattable Blue Marine et s’emparer du titre de championne du monde. En 2060, la science est en effet venue y mettre son grain de sel avec l’apport d’armures
allouant aux joueuses des aptitudes surhumaines ; d’où leur appellation de “metal fighter”.
Exclusivité Saturn sortie en 1995, Metal Fighter Miku (MFM), le jeu, continue là où s’est arrêté l’anime. Miku est donc la nouvelle star, mais un beau
jour, un mystérieux syndicat , Shishi no Ana (“Le trou du Lion” …), vient présenter au public son nouveau poulain, la redoutable et énigmatique Death Lady en lançant un
tournoi avec une jolie prime de 1 milliard de yens à la clef, ainsi que l’antique ceinture en or en bonus ; objet de convoitise quand le catch se jouait encore en slip.
Naïve et fière, Miku accepte le défi sans se douter un seul instant du piège qui lui est tendu.
Pretty Women~♪~♪~
Jouant le rôle de prolongation, le jeu se déroule donc de manière identique, avec le générique d’intro et celui de fin clôturant chacun des 6 chapitres. Il est dommage que la
qualité de ces DA soit mauvaise, mais le graphisme général en fait un jeu de première génération plutôt pas mal malgré un son monoral (les voix ne sont pas très audibles,
mais on peut choisir les sous-titres à la place).
Bien plus qu’un jeu d’aventure, MFM c’est un mélange d’action et de simulation où il faut faire en sorte de maintenir la vigueur de Miku à un niveau élevé, celle-ci jouant au
yo-yo au gré de vos réponses, et subir des séances d’entraînement. Ces dernières sont obligatoires, et pour être honnête un peu redondantes car on se coltine chaque fois un
match d’échauffement de 3 minutes avec une de ses camarades de son choix (les 3 autres “pretty women”: Nana, Ginko et Sayaka).
Catch me if you can!
Constituant le coeur du jeu, les combats, agrémentés de sporadiques animations et de parlotes en nombre, se déroulent en temps réel. Miku dispose de plusieurs types d’
offensives qu’on lancera par séries de 4 maximum: les coups S (rapides, faibles mais atteignant facilement la cible), les coups D (l’inverse des premiers), les furies, les
attaques au sol pour tenter d’obtenir l’abandon de l’adversaire tombée à terre, et enfin quelques fonctions spéciales comme la provocation ou la recherche du point faible de
l’opposante. Chacune de ces catégories proposent plusieurs coups différents (low kick, high kick, charge, somersault…) à la portée plus ou moins longue, permettant de
varier ainsi les chorégraphies.
Souvent on commencera par des coups rapides pour finir avec un coup fort (S,S,S,D voir S,S,D,D) pour enfin lancer une furie lorsqu’on jugera que son adversaire a bien
morflé (par exemple S,S,D,Furie). Et c’est ici que le problème se pose d'ailleurs, puisque l’état de santé de l’adversaire n’étant indiqué nullepart, on ne peut en effet que
“juger” de sa forme physique, ce qui, associé aux esquives automatiques, donne finalement un côté quelque peu aléatoire aux matchs.
La seule chose d’acquise est qu’il faut entrer les commandes sans traîner car si le jeu n’est pas bien difficile, la victoire n’est pas garantie pour autant (surtout contre Death
Lady!).
Comme j’en faisais part sur le forum de satakore, les digital comics (plus communément appelés “jeux d’aventure”) sont un bon palliatif pour les amateurs de jeux
nippons qui n’ont plus toujours le temps. Metal Fighter Miku est du reste un bon choix, au thème (le sport) assez original qui plus est, à l'ambiance très 90’s, en dépis
d'un système de combats un peu brouillon et une fin très décevante (l’identité du boss du Shishi no Ana n’est pas dévoilée) et vite expédiée.
(ANIMATION) :
GRAPHICS :
SOUND :
GAMEPLAY :
STORY :